Le commencement

Tout a commencé en août 2011, avec l'arrivée de Voyou. Alors âgé de 2 ans, je continue à le former pour pouvoir ensuite faire son débourrage. 

On ferra beaucoup de chose à pied, on s'initie à "l'éthologie", je me perfectionne à la longe et je découvre ce que c'est d'avoir un jeune.

L'été 2012, on commence le débourrage de Voyou, qui se passe super bien. On fait beaucoup d'extérieur et à ses 4 ans, on commencera le travail sur le plat et à l'obstacle. On verra très vite que monsieur est adepte du saut d'obstacles et qu'il n'apprécie que très peu le dressage. 

En 2015, nous commencerons nos premiers concours de CSO et de Hunter. Il me fera passer mon galop 5 et 6 également. On découvre également que Voyou est devenu borgne.

En 2016, l'année de ma grossesse, je recherche des cavalières pour Voyou, afin qu'il continue à travailler. La ferme équestre naît en septembre 2016 avec les premières cavalières et derrière l'achat des poneys de club. 

En 2017, je me remets en selle, et jusqu'en 2018 / 2019, Voyou reste mon cheval de tête. Très apprécié des cavalières du club, il fait passer les galops, les initie au cross et les faits galéré en dressage. Je passerai également le galop 7 avec lui.  

Je rentre finalement en formation CQP EAE en 2019-2020, grâce à lui et à ces années où il m'a fait progresser. Entre l'école, le stage et la ferme équestre à faire tourner, je ne monte plus Voyou régulièrement, mais que pour des sorties en extérieur. On se retrouvera pendant le confinement afin que je continue à m'entrainer pour les tests à cheval. Mais, Voyou perd progressivement la vue. On réussit à repousser un peu l'échéance avec la vétérinaire, mais à la rentrée de septembre 2020, Voyou arrête complètement le travail à l'obstacle. 

Aujourd'hui celui qui m'a beaucoup appris est complètement aveugle. Âgé de 13 ans, il continue à travailler avec les cavalières du club, à faire des balades, redécouvre les barres au sol et est volontaire. Je continue de travailler Voyou, moins régulièrement qu'avant, mais c'est toujours un plaisir de revenir avec lui. 

Roherynement vôtre, Marine.